Rage de l’air

La rage aérienne est un comportement perturbateur ou violent de la part des passagers et de l’équipage des aéronefs, en particulier pendant le vol. La rage de l’air couvre généralement à la fois le comportement d’un passager causé par un stress physiologique ou psychologique associé au transport aérien et le moment où un passager devient indiscipliné, en colère ou violent sur un avion pendant un vol. Une consommation excessive d’alcool par les passagers est souvent une cause.

Arrêter et éjecter le délinquant n’est souvent pas une option pratique, car l’atterrissage gênerait davantage l’horaire de vol de l’avion et les autres passagers que la personne qui se comporte mal. Cependant, contrairement aux gros navires, il n’ya pas suffisamment de place à bord pour que le délinquant reste dans une zone isolée jusqu’à son arrivée. Par conséquent, des détournements ou des arrêts imprévus se produisent à cause de la rage de l’air.

Parmi les comportements qui menacent la sécurité des vols, citons le non-respect des règles de sécurité ou le comportement suspecté de menace pour la sécurité des vols.

La colère incontrôlée d’un passager aérien s’exprime généralement par un comportement agressif ou violent dans l’habitacle, mais la rage aérienne peut avoir de graves conséquences, surtout si le délinquant décide d’interférer avec les commandes de navigation ou de vol de l’aéronef. De manière générale, ces passagers ne risquent pas de commettre des actes terroristes, mais depuis les attentats du 11 septembre, ces incidents ont été pris plus au sérieux en raison de la sensibilisation accrue au terrorisme.

Histoire
Le premier cas de rage aérienne a été enregistré en 1947 sur un vol de La Havane à Miami, lorsqu’un homme ivre a agressé un autre passager et un agent de bord. Un autre cas documenté au début concernait un vol en Alaska en 1950.

À l’époque, la juridiction applicable n’était pas claire, de sorte que les délinquants échappaient souvent à la peine. Ce n’est qu’à la Convention de Tokyo de 1963 que les lois du pays dans lequel l’avion est immatriculé ont été acceptées.

Les événements de rage ont considérablement augmenté depuis les attentats du 11 septembre. Aucune explication précise de cette tendance n’a été établie; Parmi les explications possibles, on peut citer l’anxiété accrue pour la sécurité et l’irritation avec une sécurité invasive.

Les causes
La cause la plus fréquente d’un passager ou d’un membre d’équipage agissant de manière indisciplinée est de l’intoxication. La disponibilité de boissons alcoolisées dans les compagnies aériennes et dans les aéroports permet aux passagers de boire de manière excessive avant et pendant les vols. Les agents de bord ont la possibilité de savoir combien de boissons sont servies aux passagers à bord d’un avion, mais n’ont aucun moyen de savoir combien de boissons sont consommées avant l’embarquement. Malgré les légendes urbaines, les effets de l’alcool n’augmentent pas en altitude.

Parmi les autres causes, citons la consommation de drogues (sur ordonnance ou illégale).

Parfois, les passagers sobres sont perturbateurs en ne respectant pas les lois et les règles qui doivent être observées ou discutant avec les agents de bord.

Des situations stressantes, telles que le décalage horaire, les retards de vol ou d’autres passagers ou membres d’équipage difficiles ou agaçants dans un voisinage, peuvent conduire les passagers et les membres d’équipage à une plus grande probabilité d’agitation et de rage.

Traits
La rage aérienne couvre généralement à la fois le comportement d’un passager ou des passagers à bord de l’aéronef ou, plus généralement, à l’aéroport:

Colère indue
Violence gratuite.
La maladresse
Odeur
Menace à la sécurité des vols.
Non-respect des règles de sécurité.
Se comporter de manière à soupçonner une menace pour la sécurité des vols.
Affirmant avoir une bombe sur le vol ou prétendant faussement être un terroriste mal intentionné.
Crises de colère.
Comportement perturbateur.
Menacer les membres d’équipage et les autres passagers.
Parmi les autres comportements connexes pouvant interférer avec le confort de l’équipage ou des passagers, citons le tabagisme à bord, le visionnage de matériel pornographique, les actes sexuels (club « mile high ») dans la cabine, les avances agit dans les toilettes, tâtonnant et touchant de façon inappropriée les membres de l’équipage, comportements bruyants ou ivres, cracher, jurer et porter des vêtements inappropriés ou offensants.

Manipulation de l’air
Les passagers extrêmement indisciplinés ou les membres de l’équipage qui doivent être retenus sont retenus par diverses méthodes. Certaines compagnies aériennes proposent des menottes flexibles à cette fin. D’autres utilisent des ceintures de sécurité, du ruban adhésif, des cravates, des lacets de chaussures ou tout ce qui est disponible sur l’aéronef. Alors que les États-Unis n’autorisent pas les passagers à rester confinés au siège ou à toute autre partie de l’avion et ne permettent de retenir que leurs différentes parties du corps, d’autres pays, comme l’Islande, autorisent l’attelage d’un passager indiscipliné au siège .

Parfois, un vol doit être détourné pour permettre à un aéronef de se débarrasser du délinquant dès que possible.

Conséquences
Aux États-Unis, les passagers qui perturbent les fonctions d’un membre d’équipage de conduite peuvent être condamnés à des amendes allant jusqu’à 25 000 dollars et à des peines de prison parfois longues. En outre, la compagnie aérienne peut choisir d’interdire le passager à problème de tout vol futur.

En Australie, l’Autorité de la sécurité de l’aviation civile se réserve le droit d’utiliser des pistolets paralysants pour maîtriser les passagers indisciplinés.

Au Canada, le commandant de bord de l’aéronef est désigné en tant qu’agent de la paix en vertu du Code criminel et, à ce titre, a les mêmes pouvoirs d’arrestation que celui d’agent de police. Le commandant de bord est autorisé à appliquer toutes les dispositions du Code pénal et de toutes les lois du Parlement pendant que l’avion est en vol.