Château du Rivau, Lémeré, France

Le château de Rivau est une forteresse majestueuse dont les premières fondations remontent au xiii e siècle. Situé en Touraine dans la commune de Lémeré dans le département français de l’Indre-et-Loire, le Rivau est l’un des châteaux de la Loire et fait l’objet de classements en tant que monuments historiques depuis juillet 1918 (château) et août 1999 (commun) ainsi qu’une inscription en février 1988 (ferme).

Le Rivau combine des éléments de l’architecture médiévale, de l’architecture de la Renaissance et de l’art contemporain.

Histoire
En xiii e, le Rivau est une maison forte.

Ce château de Touraine a été fortifié au xve siècle et humanisé la Renaissance. C’est à la fois une forteresse imprenable et un lieu de vie agréable.

Situé au cœur des conflits anglo-français, le château de Rivau a une position stratégique. Il domine la vallée de la Vienne et la Veude, et permet ainsi de surveiller les grands axes de communication.

Au XVIe siècle, le bâtiment qui entourait le quadrilatère du château a été détruit. Dans le même temps, les fenêtres gothiques de la façade ouest du château ont été agrandies et ornées de sculptures. Le parvis a acquis les prestigieuses écuries.
Au xvii e siècle, des bâtiments au sud du parvis ont été reconstruits et recouverts de tuiles creuses pour les toits à faible pente ne permettant pas l’installation d’ardoises, ce qui nécessite une forte pente. La tradition locale utilisait la toiture en ardoise pour les bâtiments nobles et la tuile pour les bâtiments utilitaires.

Au XVIIIe siècle, il n’y a pas eu de modernisation de la charpente, mais les toits de Rivau étaient entourés de murs. Un pont, aujourd’hui disparu, semble avoir été jeté à ce moment-là sur le fossé ouest. Le fossé était rempli. Les terres très importantes de Rivau ont été plantées de sainfoin et de noyers, et 45 hectares de vignes. Ces terres riches ont été convoitées et le château est devenu « rapport de château », ne subissant plus aucun changement. Il a gardé toutes les caractéristiques de sa construction.

Au xix e siècle, la chapelle située au nord du «Jardin secret» a été détruite (1880). Des fenêtres en «petit bois» remplacent les fenêtres à meneaux, détruisant l’harmonie médiévale. Le château est devenu un lieu de stockage de blé et a oublié sa splendeur d’antan.

Le passage de Jeanne d’Arc
Le Rivau est réputé pour ses écuries du xve siècle alors qu’elles sont encore en bois.

Au xv e siècle, le royaume de France est en plein conflit avec les Anglais pendant la guerre de Cent Ans. L’un des personnages illustres de celui-ci est Jeanne d’Arc. Après avoir reconnu le dauphin à Chinon en 1427, elle sillonne la France pour rejoindre différents sièges.

Connaissant sa réputation pour ses coursiers, Jeanne d’Arc s’arrêtera au Rivau et viendra combattre les chevaux en 1429 avant de rejoindre le quartier général d’Orléans.

L’influence de la famille Beauvau
La famille Beauvau est alliée aux rois de France depuis le mariage d’Isabeau de Beauvau avec le comte de Vendôme Jean de Bourbon, prince du sang.

A partir de 1438, le Rivau est donné en dot à Pierre de Beauvau, premier chambellan du dauphin Charles VII. Il obtient l’autorisation du roi Charles VII pour renforcer le château, grâce à ses prouesses d’armes. La maison forte du château de Rivau devint ainsi le xv ème siècle. Les travaux de reconstruction commencèrent en 1443, la même année que la construction de l’hôtel Jacques Coeur à Bourges. Le nouveau château en forme de quadrilatère a été élevé dans un seul jet. Sur le site de l’actuel « Cradle of Greenery » était la chapelle indépendante (on voit encore la forme de la voûte sur le mur du château). Un bâtiment maintenant défunt fermait le quadrilatère.

En 1510, François de Beauvau, seigneur de Rivau et capitaine de François 1er, commence à construire des écuries monumentales qui fourniront ses étalons au roi. Il est mort à la bataille de Romagne aux côtés de Bayard en 1524.

Son successeur, Gabriel de Beauvau, décida, vers 1550, d’ériger un bâtiment très novateur, influencé par les bâtiments que les grands seigneurs avaient découverts en accompagnant le roi dans la campagne italienne.

À partir de 1631, le Rivau est épargné par le cardinal Richelieu qui veut démanteler tous les châteaux près de l’actuelle ville de Richelieu pour récupérer les pierres qui serviront à la construction de sa ville (à seulement 10 km de Rivau). Sa soeur Françoise Duplessis étant mariée à Jean de Beauvau, seigneur du lieu, le Rivau a échappé au démantèlement subi par les châteaux du quartier.

Son descendant Jacques de Beauvau, maréchal des camps et des armées du roi Louis XIV quitta le château de Rivau pour se rendre à la cour du Roi Soleil. En 1664, il obtient l’érection de la terre de Beauvau au marquisat. Ruiné par son mode de vie à la cour royale, il emprunte 80 000 livres à Damond Mary, veuve de Charles Croisset, marquis Etiau, 1er conseiller du roi. Ne pouvant rembourser sa créance, Jacques de Beauvau cède la terre de Rivau en 1697. Cependant, il rend le château inhabitable en enlevant toutes les portes et fenêtres qu’il cache chez le curé de Lémeré.

Son cousin, René, était conseiller du roi. Après la vente du château, le Beauvau quitta la Touraine, engagée au service du roi de Pologne, duc de Lorraine et devint princes de Lorraine.

Pendant deux siècles, différents propriétaires se sont succédé: artistes, marquis, etc. A partir du xix ème siècle, le Rivau est resté inhabité et a sombré dans l’oubli.

En 1911, les communes ont été vendues au propriétaire. Un mur a été érigé entre le château et les communs. En 1918, le nouveau propriétaire, le sculpteur Moncel de Perrin obtient son classement aux Monuments Historiques.

Le peintre et affichiste Pierre-Laurent Brenot devient propriétaire du château en février 1961 et le vit jusqu’à sa revente aux propriétaires actuels, Éric et Patricia Laigneau, en décembre 1992. Ils commencent immédiatement les travaux de restauration nécessaires à la restauration du château , ses dépendances et ses jardins. En 2000, le site est ouvert au public.

Restauration
Lorsque le château a été acquis en 1992, il a menacé de ruine. M. et M me Laigneau ont souhaité restaurer le site.

La restauration en quelques chiffres:

plus de 5 000 m 2 de surfaces de toit remplacées
73 m 3 de chêne nécessaires à la remise en forme du cadre du seul château
148 nouvelles fenêtres refaites à l’identique
En 1996, le Grand Prix de la Société du Patrimoine récompense le travail effectué, suivi du Grand Prix de la Demeure Historique en 2001.

Architecture

Château
Intégré dans le paysage des châteaux de la Loire, le château du Rivau est une forteresse médiévale dont les premières fondations remontent au xiii e siècle. C’était alors une maison forte. De ce temps reste le quadrilatère formé par les quatre murs et les tours d’angle.

Le château Rivau est une construction des années 1450. Après la guerre de Cent Ans, une première série de châteaux fut reconstruite. Le Rivau appartient à cette première génération de bâtiments. Le Beauvau a créé un nouveau type de maison seigneuriale qui anticipe plus d’une décennie par son plan d’ensemble et sa distribution interne, les bâtiments les plus modernes de l’époque.

Le château de Rivau est à la fois une forteresse médiévale et un château Renaissance.

Forteresse extérieure avec son donjon, son fossé, son pont-levis (en fonctionnement) et sa promenade, le château est aussi un château de plaisance. Dès l’entrée – en tête de la crête de la famille Beauvau et leur devise ‘Beauvau sans départ’ – le visiteur grimpe l’escalier en colimaçon où de nombreux graffitis du xv e siècle sont à déchiffrer.

Dans les vastes salles du Rivau émerge une atmosphère chaleureuse. Tout participe à cette impression: cheminées gothiques monumentales aux murs blanchis à la chaux comme on peut le voir en Toscane, la somptueuse tapisserie bruxelloise aux coussins devant les fenêtres à meneaux avec coussins où les visiteurs sont invités à s’asseoir pour contempler les jardins.

Le hall de la grande maison
Cette grande salle d’armes et de banquets fut aussi utilisée par le seigneur de Beauvau pour arbitrer d’une part les conflits entre paysans et d’autre part entre eux et le seigneur. A la tête d’une vaste seigneurie qui s’étendait sur plus de 1200 ha de terres arables, de vignes, de vergers et de forêts, le seigneur de Beauvau, maître de terrain a en fait de la terre et de la justice publique, c’est-à-dire du pouvoir sur la terre et sur les hommes. La salle de la grande maison est peuplée de collections de trophées, de souvenirs de famille. Sous l’Ancien Régime, seuls le roi et les grands seigneurs avaient le privilège de chasser parce qu’ils avaient le droit de porter des armes. Les nobles devaient obtenir l’autorisation du roi pour chasser sur leur propre seigneurie.

L’atelier du Seigneur de Beauvau
Cette salle sexpartite voûtée appelée Plantagenet, typique de l’architecture gothique angevine, recrée l’atmosphère du bureau du seigneur. La richesse des tissus a pallié la modestie du mobilier car celui-ci devait être avant tout transportable. La firme présente une collection de meubles et de boîtes de xv e, xvi e et xvii e siècles qui constituaient la majeure partie de l’ameublement seigneurial.

Le hall de la fête
Cette salle est marquée par la Renaissance, car elle garde les traces des fresques de cette époque. Au xvie siècle, tous les murs du château ont été décorés de fresques, dit l’abbé Bosseboeuf, historien tourangeau du xix e siècle qui raconte, dans le jardin de la France (1902):

«La salle à manger nous apparaît dans son ancienne parure: les murs sont ornés d’une très curieuse décoration de treillis de vignes aux génies assis ou couchés sous les bois, dont l’inspiration rappelle les ornements des célèbres loges de Raphaël.

Au début du XX e siècle, la mode de la pierre apparente dans le décor était malheureusement dégagée de toutes les peintures murales de Rivau. Seule la fresque au plafond de la salle de banquet de Balthazar a survécu, cachée par ce badigeon, qui a été méthodiquement coupé avec un scalpel par des ateliers spécialisés et a été honoré lors de la restauration du château. Les motifs de vignes qui s’entrelacent déclinent les 4 saisons de l’année. Sur la cheminée, on peut découvrir la peinture d’un maître flamand qui retrace l’épisode biblique de la fête de Balthazar.

Le salon des dames
Cette salle est un hommage aux dames et héroïnes de Rivau et d’ailleurs. Il y a des coussins qui permettent aux femmes de s’asseoir près des fenêtres pour broder, tisser, chanter, jouer de la harpe et ainsi de suite. Le sol est en carreaux de terre cuite. La puissance lumineuse d’ouest en est, peut révéler les murs ocre rose, peints au badigeon de chaux comme il était d’usage au xve siècle.

Chambre Jeanne d’Arc
C’est la seule pièce remodelée dans le xix e. Il rend hommage aux différentes représentations de Jeanne d’Arc au xix e siècle. Avec la montée de différents courants politiques, Jeanne d’Arc était parfois monopolisée par eux. Ainsi la vision de Jeanne d’Arc au xix ème siècle quand elle a déclenché un engouement national.

Même aujourd’hui, c’est à la fois un trophée national et un symbole de persévérance et d’obstination.

Écuries
« Les écuries de Rivau sont le plus bel exemple de l’évolution du traitement architectural des bâtiments équestres. » (Dans les écuries des châteaux français « , Pascal Liévaux (Editions du Patrimoine, 2005) La spécificité du Rivau est que pour la première fois dans l’histoire de l’architecture équestre, les écuries ont été conçues par un architecte qui a développé un style innovant être érigé vis-à-vis.

Les écuries, formées en L, s’inspirent de l’architecture de la seconde Renaissance. Les écuries de Rivau, disposées en L, abritaient au rez-de-chaussée une trentaine de chevaux, probablement les juments d’un côté et les étalons de l’autre. Le sol, desservi par un escalier construit dans l’épaisseur des murs, servait de rangement et abritait les palefreniers.

Les chevaux alignés le long du mur opposé ont été attachés à des anneaux sans séparation de décrochage. Les mangeoires en calcaire se dressent contre les murs.

Percées de nombreuses ouvertures, rigoureusement superposées, elles sont reliées par des bandes de pierre. Chaque baie est surmontée de cloches traitées en bossage. Le boss est la projection laissée sur le parement d’une pierre de taille destinée à servir d’ornement. La tourelle sur le tronc qui entoure l’escalier était une structure très difficile qui ne pouvait être conçue que par les compagnons les plus expérimentés. Les murs de moellons de tuffeau étaient recouverts de plâtre et habilement ponctués par les bandes de pierre.

Les fenêtres vitrées du rez-de-chaussée et du côté nord empêchaient les courants d’air et permettaient de ventiler les écuries. Les embrasures profondes des baies qui surplombent la cour s’élargissent vers l’intérieur, facilitant ainsi la diffusion de la lumière.

Les voûtes à caissons à fond plat et à fond plat, en pierre de taille de pierre de taille, sont structurées par trois bandes longitudinales dont le centre est sculpté de cartouches en forme de cuir. Certains portent des insignes royaux, d’autres n’ont pas été complétés.

Les parties inférieures s’élèvent dans de grands appareils en calcaire pour supporter la structure, tandis que les parties supérieures sont en petit appareil pour faciliter la mise en place du berceau et l’alléger. Cette différence de traitement renforce l’effet d’évasement au début de la voûte.

Il n’y a aucun document pour connaître le nom de l’architecte des écuries, cependant, plusieurs similitudes avec le travail de Philibert Delorme pourraient suggérer que l’architecte était le concepteur des écuries

Les communes

Dormant et renouvellement
Le château a été séparé de son commun au XXe siècle. Au moment de son jugement en 1911, le Rivau comprenait 63 ha, alors qu’il avait 1200 ha pendant sa période de gloire. Au fil des ans, des dommages ont été causés. Parmi eux, un mur de béton a été construit entre le château et ses dépendances, le mur a été percé pour accueillir la moissonneuse trop importante pour franchir la porte, le chemin de pierres dressées, aussi appelé calade, avait été enterré sous 80 cm de terre.

Grâce aux travaux de restauration des propriétaires actuels, les communs trouvent tout leur sens.

La grange aux dîmes et la presse
Parmi les bâtiments qui fondent les communs, la grange de la dîme et la presse étaient des lieux importants au Moyen Âge pour la communauté villageoise qui vivait sur la terre du seigneur. A droite entrant dans l’enceinte de Rivau, la grange aux dîmes et la presse sont les témoins de la vie de travail du domaine, très importante seigneurie aux périodes médiévales et Renaissance, puis fragmentée et graduellement tombée en déshérence, jusqu’à la récente réunification de le commun au château et la restauration de l’ensemble.

Royal Stable
Jeanne d’Arc est venue au Rivau pour aller chercher des chevaux en 1429. A cette époque, des chevaux de guerre étaient déjà élevés au Rivau, où se trouvent les communs actuels.

A l’époque de la Renaissance, François de Beauvau, chef écuyer du roi, décida de construire des écuries (très certainement en bois) là où elles avaient existé lors de la guerre de Cent Ans. Il mourut lors de la bataille de Romagne, aux côtés de Bayard en 1524. Son héritier, Gabriel de Beauvau entreprit hardiment l’érection d’écuries originales, dont les plans étaient directement inspirés des architectures italiennes, les chevaliers avaient découvert en combattant pour le roi.

Jusque-là, les écuries de Rivau étaient uniquement destinées à être fonctionnelles et n’avaient aucun ornement. L’une des principales particularités du Rivau vient du fait que, pour la première fois dans l’histoire de l’architecture équestre, les écuries ont été conçues par un architecte qui a développé un style pionnier.

Jardins
Jardins de conte de fées
Depuis 1992, les nouveaux propriétaires ont mis en œuvre une vaste campagne de rénovation pour empêcher la ruine du château, des granges et des écuries et de lui rendre sa gloire d’antan. Aujourd’hui classé monument historique Rivau attire les visiteurs pour son histoire mais surtout pour ces jardins aux contes de fées.

En effet, les 14 jardins du Château du Rivau (labellisés «Jardin Remarquable») évoquent un univers merveilleux et fantastique pour le plus grand plaisir des visiteurs. Les jardins du Château du Rivau raviront également les botanistes avec la collection de plus de 400 roses créées par des éleveurs comme David Austin et André Eve et ses plantes rares, dans une ambiance très contemporaine grâce aux sculptures et expositions d’artistes vivants.

Les 14 jardins sont inspirés par des contes et des histoires légendaires:

Les Parterres de Lavande
Le potager Gargantua
Jardin du Petit Poucet
La Cassinina
Bois d’amour
L’allée des senteurs
Jardin des Philtres d’Amour
Jardin de la Princesse Raiponce
Jardin secret
Le labyrinthe d’Alice
La forêt enchantée
Le verger du paradis
La truffe
Ruelle des fées

Le jardin de Gargantua
Le potager qui est au cœur de la cour est une création de Patricia Laigneau. On pensait à une fête fantaisiste inspirée par Maître François, originaire de la région et qui, à Gargantua, avait offert Le Rivau à l’un des capitaines.

La demi-lune du potager Gargantua présente des légumes à développement gargantuesque plantés sur un plessis de châtaignier surélevé. Cette technique a été utilisée pour lutter contre les ravages causés par la faune au Moyen Age. Les citrouilles appelées Gargantua, Etampes et Touraine, mettent en valeur les poudreuses Eaux Galeux, les Potimarrons polis et les Turbans débonnaires d’Aladin. Le potager de Rivau est le conservatoire de légumes de la région Centre et présente une collection de plus de 43 variétés de courges.

Il existe de nombreuses variétés de choux: chou St-Saens, chou toscan, chou rouge, chou frisé, etc. Les artichauts ramenés d’Italie par Rabelais, dit-on, symbolisent les chandeliers.

Les crinolines de vignes ombragent le Potager de Gargantua. Chaque crinoline est habitée par une ancienne variété de vignes de la région, aujourd’hui éteinte depuis l’attaque du Phylloxera. Ces vignes sont portées dans des enjeux tels que décrits par O. de Serres dans son Messager aux champs à la Renaissance.

Musée ouvert d’art contemporain
Le Rivau a voulu faire de ses jardins le cadre d’un musée d’art contemporain en plein air. Ainsi, plusieurs artistes sont venus au château pour créer des œuvres permanentes. Œuvres de Fabien Verschaere 6, Cat Loray, Jérôme Basserode 8 Frans Krajcberg ou Philippe Ramette présents dans les jardins de Rivau.

Restauration de la plante
À la fin du vingtième siècle, une restauration de 10 ans a restauré le bâtiment à une fortification médiévale avec douves drainées, pont-levis, mâchicoulis et meurtrières.

L’intérieur du château est accessible depuis la cour par un escalier en colimaçon. Au-dessus de l’entrée, vous pouvez voir la devise de la famille Beauvau: Beauvau sans départir. Les poutres principales du bâtiment ont des dimensions de 80 × 60 cm et sont donc plus grandes en section que dans toutes les autres écluses de la Loire. Les arbres requis avaient 300 ans lorsqu’ils ont été abattus.

La grande salle est aménagée avec des silex de Touraine. Les fenêtres de la façade ouest ont déjà été agrandies à la Renaissance. Le décor original de la feuille de vigne de la cheminée a pu être obtenu.

Evénements et expositions
Depuis son ouverture au public en 2000, plusieurs expositions ont eu lieu dans les différentes salles du Château du Rivau.

2009: Camille Claudel
2013: Si l’Art de l’ornement m’a été dit.

Chaque année, des soirées sont organisées:
Rendez-vous aux jardins
La fête de la citrouille
Jeux équestres
Les nocturnes
Vente de vin de charité