Cité de l’architecture et du patrimoine, Paris, France

La Cité de l’architecture et du patrimoine est un musée d’architecture et de sculpture monumentale situé dans le Palais de Chaillot (Trocadéro), à Paris , France . Sa collection permanente est également connue sous le nom de Musée des monuments français. Il a été créé en 1879 par Eugène Viollet-le-Duc. Le musée a été rénové en 2007 et couvre 9 000 mètres carrés de galerie. Outre les expositions temporaires, il est composé de trois expositions permanentes.

Histoire
L’architecture du patrimoine de la Cité résulte de la fusion initiale de trois institutions, conformément à ses statuts du décret n ° 2004-683 du 9 juillet 2004, codifié aux articles R. 142-1 et suivants du code du patrimoine:

Le musée des monuments français, dont l’origine remonte au musée de la sculpture comparative créé en 1879 par Viollet-le-Duc. Elle rassemble les collections de mannequins, mais aussi des moulures, des peintures murales et des vitraux reproduisant des chefs-d’œuvre de l’histoire du patrimoine français depuis le XXIe siècle;
L’Ecole de Chaillot, qui forme, depuis 1887, les praticiens destinés aux concours et carrières d’architecte en chef des monuments historiques (ACMH), alors architecte des bâtiments de France (ABF), aujourd’hui « architecte urbain de l’Etat » ( AUE, option patrimoine), ainsi que les architectes du patrimoine français et étrangers qui obtiennent le diplôme de spécialisation et d’approfondissement (DSA) en « architecture et patrimoine »;
L’Institut Français d’Architecture (IFA), créé en 1981 pour promouvoir l’architecture contemporaine française et conserver les archives des architectes.
En 2016, la Cité a été réorganisée en cinq départements. Il comprend une grande bibliothèque spécialisée, des espaces d’exposition temporaires, une collection de moulages et d’œuvres d’art, un centre d’archives, une salle de cinéma-auditorium, des ateliers pédagogiques, un restaurant et une librairie.

La préfiguration de la ville de Architecture a été réalisée en 1998 par Jean-Louis Cohen. François de Mazières était, en 2004, responsable de la présidence de cette nouvelle entité. Après le redéveloppement des bâtiments par Jean-François Bodin, la ville a été inaugurée le 17 septembre 2007. En octobre 2009, François de Mazières est reconduit dans ses fonctions de président des établissements publics de la Cité de l’architecture et du patrimoine. Depuis fin 2012, la présidence a été confiée à Guy Amsellem.

Pour son fonctionnement, la Cité de l’architecture intègre également des ressources financières provenant de partenaires privés, dont trois depuis sa création: Bouygues Immobilier (promotion immobilière), Groupe Moniteur (presse spécialisée), Vitra (mobilier).

En septembre 2014, la CAPA a fait l’objet d’un audit approfondi ainsi que d’un rapport de la Cour des comptes.

François de Mazières remplira deux mandats successifs à la tête de l’établissement. Nommé pour un premier mandat de 5 ans par décret 11 du président de la République en juillet 2004 et renouvelé, en octobre 2009, par décret du ministre de la culture, Frédéric Mitterrand. Il a choisi en juin 2012 de démissionner, suite à son élection à la députation. Guy Amsellem lui a succédé entre novembre 2012 et octobre 2017. Marie-Christine Labourdette est à la tête de l’institution depuis le 1er mars 2018.

Le musée des monuments français
La ville de Architecture et Heritage est aujourd’hui un acteur clé dans la diffusion de la culture architecturale, que ce soit pour transmettre des connaissances, soutenir la qualité architecturale, contribuer à la protection des éléments exceptionnels de l’architecture. notre patrimoine bâti, ou pour aider à la créativité et à l’innovation. Ce lieu polyédrique veut penser et éveiller l’esprit critique, afin de faire des citoyens des acteurs du fait architectural et urbain pour l’avenir.

Le musée répond en grande partie à ces missions, étant le point de référence sur l’art de construire et ses enjeux. C’est un moyen de sensibilisation à l’architecture et au patrimoine, qui vise la didactique à tous les publics, qu’ils recherchent une initiation ou un approfondissement professionnel ou scientifique. Le musée propose un récit de l’histoire de l’architecture, du Moyen-Age à nos jours: comment se construisent les principaux édifices de notre temps et du passé? Pourquoi et pour qui ont-ils été construits?

Le visiteur trouvera une appréhension globale de l’architecture, à l’échelle de la ville et du développement des territoires et une approche différenciée, en approfondissant certains chefs-d’œuvre ou par des récits transversaux sur l’habitation, les bâtiments publics, les techniques, les acteurs de l’architecture ou l’urbanisme.

Le Musée des monuments français nous rappelle que l’architecture et le patrimoine sont l’affaire de tous: l’architecture permet de comprendre l’organisation et les aspirations d’une société dans le temps et doit prendre en compte les défis auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui: pression démographique, croissance des villes la famille et ses impacts sur le logement, les pressions environnementales liées au changement climatique, la création de villes et le développement durable … Le patrimoine bâti, celui des monuments historiques ou d’intérêt historique, est indissociable de la création architecturale, porteur de cohésion sociale et le partage, il touche tous les citoyens, qui peuvent découvrir les bijoux, du plus ancien au plus récent, ainsi que tous les problèmes de leur restauration, au musée des monuments français.

Collections
La collection de la Cité de l’architecture et du patrimoine comprend plus de 7000 moulages architecturaux, présentés notamment dans la « galerie des moulages » créée en 1879, 350 reproductions de peintures murales, plus de 300 modèles anciens et modernes, déposées notamment par le centre de recherche. de la médiathèque de l’architecture et du patrimoine, ainsi que de sa bibliothèque de matériel hébergée par l’Ecole de Chaillot pour servir de support pédagogique à ses étudiants 14 000 œuvres graphiques et plus de 450 fonds d’archives (Hennebique, Perret, Sauvage, Aillaud, Arretche, Andrault et Parat, Candilis, Carlu, Balladur, Bonnier, Dubuisson, Fainsilber, Gillet, Laprade, Lods, Lurcat, Moreux, Patout, Parent, Pingusson, Prost, Riboulet, Subes, Sü , Zehrfuss. ..) comprenant des centaines de milliers de plans et de photographies et 600 modèles supplémentaires. Ces fonds, détenus au Centre des archives d’architecture du xx e siècle, annexe de la ville située au 127 rue de Tolbiac dans le 13 e arrondissement, sont disponibles sur la base d’Archiwebture.

Les collections du musée sont divisées en trois galeries:

au rez-de-chaussée, la galerie des moulages présente plus de 350 moulages en plâtre jusqu’à 10 mètres de hauteur et 60 modèles;

au premier étage, la galerie d’architecture moderne et contemporaine présente une grande partie de son arrière-plan de 300 maquettes et environ 900 dessins, ainsi que des éléments architecturaux grandeur nature dont un appartement typique du logement de Marseille de Le Corbusier;

Sur les deux derniers niveaux du musée, la galerie de peintures murales et de vitraux comprend 36 copies à l’échelle de peintures murales en trois dimensions, 48 ​​reproductions de peintures à plat, 6 vitraux et 30 modèles.

Du Moyen Age au 19ème siècle
La galerie des moulages et la galerie de peintures murales et de vitraux offrent deux vues complémentaires sur l’architecture et le décor monumental peint et sculpté, de l’époque romane (XIIe siècle) aux temps modernes (XVIIe-XIXe siècles). Parcourez les deux galeries historiques du musée pour découvrir les monuments, les édifices civils et religieux les plus célèbres de l’hexagone. C’est aussi une étape dans l’histoire sociale et culturelle de l’art roman, gothique, renaissance et moderne, des sponsors, des architectes et des architectes, des artisans et des artistes qui ont présidé aux créations architecturales les plus audacieuses.

La grandeur, la prodigalité et l’immersion sont les maîtres mots de cette tournée France pas comme les autres.

Avec plus de trois cent cinquante moulages en plâtre (parfois plus de dix mètres de haut!) Et une soixantaine de modèles architecturaux, la galerie des moulages retrace plus de six siècles d’innovation architecturale et l’évolution du décor sculpté monumental. Les églises de Moissac, Conques ou Vézelay, les cathédrales de Paris , Reims ou Strasbourg , l’arc de triomphe de la place de l’étoile à Paris ou l’arc du Gros-Horloge en Rouen … tous sont représentés par des castings réels de leurs plus belles sculptures, des fragments d’architecture et d’ornementation. Les sculptures en plâtre interagissent entre elles, invitant à une comparaison stylistique et à la satisfaction de l’œil. Ils se révèlent dans ce qu’ils ont de plus admirable, mis en valeur par l’architecture exceptionnelle qui sert de vitrine.

La galerie de peintures murales et de vitraux est exposée sur les deux derniers niveaux du musée. Le voyage est chronologique; il suit l’évolution de la décoration peinte, de l’époque romane à la Renaissance. Trente-six fresques à l’échelle 1 sont disponibles pour la contemplation et la compréhension du public, dans des volumes architecturaux similaires à ceux des œuvres originales. La chapelle de Saint-Savin-sur-Gartempe, la crypte de Tavant ou la coupole de Cahors font partie des chefs-d’œuvre de ces peintures appelées «en volume», auxquelles s’ajoutent trente modèles, quarante-huit exemplaires de peintures d’avions et six colorés. reproductions de verre.

Les détails de l’architecture, des sculptures et des peintures qui, dans les bâtiments eux-mêmes, échappent souvent à la vue, sont, grâce à cet extraordinaire musée, accessibles à tous. Bien que les sculptures et les peintures originales aient pu être modifiées par le temps et par les hommes, les collections du musée présentent un état souvent antérieur à ces dégradations. Investis dans une valeur archéologique inestimable, ils apportent aujourd’hui un regard renouvelé sur les œuvres originales qu’ils reproduisent.

De la révolution industrielle à nos jours
Inaugurée en 2007, la galerie d’architecture moderne et contemporaine présente une centaine de bâtiments pionniers dans l’histoire de France de 1850 à nos jours à travers un ensemble unique de modèles, d’éléments à la taille, de photographies, d’archives de films et d’imprimés. De Gustave Eiffel à Jean Nouvel, la tournée thématique offre un aperçu des étapes qui ont mené à de nouvelles façons de penser et de faire de l’architecture.

Aux XIX e et XX e siècles, le développement des sociétés modernes et des puissances industrielles s’accompagne de profondes transformations de la production architecturale. La galerie expose les réponses des architectes, des ingénieurs et des urbanistes aux mutations de la société française: tendances démographiques et résidentielles, crises économiques, reconstruction et urbanisation, croissance et industrie, congés payés et centres de vacances, démocratisation culturelle et lieux de mémoire. . toile de fond d’une histoire de construction à la base de notre monde moderne.

Le modèle monumental du Cristal Palais en construction, les planches de l’Opéra de Paris, la carte du Paris Haussmann, les photographies du chantier CNIT, la reconstruction d’un appartement du logement de Marseille ou la maquette de la tour sans fin de Jean Nouvel, permettent à chacun d’apprendre à voir et comprendre l’architecture. L’exposition permanente raconte l’histoire des acteurs et des bâtiments qui ont révolutionné l’art de construire et ont donné naissance à une architecture moderne. L’industrialisation est au cœur de ce processus: le développement de nouveaux matériaux tels que le fer et le béton et le développement de procédés de construction innovants favorisent les prouesses techniques et les nouvelles formes. Gratte-ciel, grandes salles, voiles en béton et murs de verre, aéroports et gares,

Archives de l’architecture du 20ème siècle
Les archives architecturales sont un élément essentiel pour l’écriture de l’histoire de l’architecture, pour le renouvellement des approches architecturales et urbaines, pour l’enseignement de l’architecture. Depuis les années 1980, le Centre d’architecture du XXe siècle, créé par l’Institut français d’architecture, a joué un rôle de premier plan dans leur soutien à l’État.

Le Centre des archives de la vingtième architecture du siècle est situé à Paris dans le 13 ème arrondissement. C’est le principal centre d’archivage de l’architecture France . Elle rassemble des archives d’architectes, de planificateurs, d’ingénieurs ou de designers français depuis la fin du XIX e siècle. Les fonds collectés sont pour la plupart, légalement, des dépôts d’État (Ministère de la culture); certains sont des dépôts de la Académie de Architecture ou le Conservatoire National des Arts et Métiers.

Le Centre d’archives architecturales conserve environ 400 archives représentatives de nombreuses époques et tendances de l’architecture française du XX e siècle, à titre d’exemple, les archives des pionniers du béton armé (Hennebique, Auguste Perret), des architectes Art déco (Louis Bonnier, Henri Sauvage , Jean-Charles Moreux) ou des représentants du mouvement moderne (André Lurcat, Georges-Henri Pingusson), acteurs majeurs de l’équipement de l’après-guerre (Georges Candilis, Emile Aillaud, Bernard Zehrfuss, Jean Dubuisson, Guillaume Gillet, Louis Arretche) ), des mutations d’architecture à la fin du XX e siècle (Adrien Fainsilber, Bernard Huet) de figures singulières (Roger Le Flanchec, André Bruyère).

Les archives comprennent des centaines de milliers de plans, dessins, photographies, modèles (environ 700), des dossiers de projets écrits et d’innombrables documents personnels, à environ 7 km linéaires.

La présentation du fonds, les biographies des architectes ainsi que les inventaires illustrés peuvent être consultés en ligne dans la base de données ArchiWebture.

Des documents de ces archives sont régulièrement présentés au musée et dans les expositions de la ville de Architecture et patrimoine. Les expositions virtuelles présentent des sélections de documents d’archives enrichis de compléments (films, interviews, présentations).

La collection du 20ème siècle Architecture Archiver Centre de la ville de Architecture et le patrimoine a été constitué en trois étapes par trois institutions.

Le Conservatoire National des Arts et Métiers a collecté les archives des principaux « pionniers du béton armé » français, à partir des archives des frères Perret acquises en 1959.

le Académie de Architecture rassemblé des éléments des archives de ses membres, en particulier dans les années 1980 et souvent a posteriori; En ce qui concerne le XX e siècle a été déposé dans les Archives du centre d’architecture alors que la partie la plus ancienne est encore conservée par le Académie de Architecture .

Dans le cadre d’un accord avec les Archives de France, l’Institut français d’architecture (puis la ville de Architecture et Heritage) a collecté le plus de fonds dans la collection, à partir de 1981.

le Architecture Archiver Centre ouvert au public en 1991 et abrite aujourd’hui les archives de plus de 400 architectes. La collection témoigne, pour sa part, du premier intérêt public et confidentiel pour cette source historique avant et surtout après les années 1970, lorsque les chercheurs et les architectes ont réclamé la constitution d’une grande collection nationale dans ce domaine.

C’est la principale collection d’archives entières dans France , à croiser avec de nombreux fonds conservés aux Archives nationales, dans les Archives départementales et municipales, et avec des ensembles de dessins, photos et modèles (collections du Centre Pompidou, MNAM / CCI, FRAC Centre , Musée d’Orsay, etc.).

Bibliothèque
Outre le centre d’archives d’architecture du XXe siècle, l’architecture de la ville comprend une bibliothèque de 43 500 livres, 414 magazines, films documentaires et documents électroniques de 100 places. 1300 m2 , et propose plusieurs portails en ligne. Son plafond voûté reproduit en taille réelle les fresques romanes de la nef de l’abbaye de Saint-Savin-sur-Gartempe.

Une librairie Moniteur et une boutique sont également situées dans le hall, avec un coin repas offrant une vue sur Eiffel La tour .

La programmation
Depuis son ouverture en 2007, la ville propose un programme ambitieux en proposant de nombreuses expositions, colloques, conférences, débats, cycles (comme « Focus », thématique ou « Duos et débats », en présence d’architectes), Etude professionnelle des journées, notamment sur la préservation des monuments historiques, des cours publics d’architecture, des séances de cinéma, des activités pédagogiques, dans des locaux dédiés dont un auditorium de 277 places qui était l’ancienne salle de la Cinémathèque française.

L’architecture de la Cité de l’accueille ainsi les Albums des Jeunes Architectes et Architectes Paysagistes et le public Palmarès, présentant des informations architecturales issues de concours publics, le Laboratoire d’Habitation, les Rendez-vous critiques, les Rendez-vous métropolitains, Rendez-vous design et light , etc. ou les Entretiens de Chaillot, conférence mensuelle d’un architecte, urbaniste ou paysagiste français ou étranger. Elle est à l’origine de la création de l’Observatoire de la ville, qui vise à « apporter aux nombreux acteurs de ce secteur (habitants, promoteurs, élus, architectes, urbanistes …) un lieu d’information, de prospective la réflexion et les échanges, afin de créer les circonstances favorables au débat, d’imaginer des solutions innovantes et de proposer des applications concrètes aux acteurs de la ville de demain. « .

Le Global Award for Sustainable Architecture, créé en 2006 par l’architecte et professeur Jana Revedin, avec la Ville de l’architecture et du patrimoine en tant que partenaire culturel et sous le patronage de l’UNESCO, a été attribué à la Cité depuis 2007.

Des expositions
La Ville possède des espaces d’exposition dans chacune des deux galeries d’exposition permanente, la salle Viollet-le-Duc et cinq espaces d’expositions temporaires aux étages inférieurs, la grande galerie supérieure de 900 m2 qui accueille une ou deux grandes expositions annuelles et la 382 m2 la galerie basse, tandis que les rues hautes et basses présentent des expositions documentaires, notamment celles des ateliers de l’école Chaillot et du hall d’exposition des expositions. Plate-forme de création architecturale et le laboratoire du logement, totalisant plus de 2 000 m2 . Cette multiplicité d’espaces permet d’organiser une dizaine par an.

Principales expositions:

En 2009, l’exposition « Grand Pari de l’agglomération parisienne » a présenté les résultats d’une consultation internationale lancée par le président de la République, Nicolas Sarkozy, sur l’avenir de l’agglomération. Jean-Christophe Quinton, architecte et directeur de l’Ecole nationale d’architecture de Versailles , était le conservateur. Plus de 210 000 visiteurs étaient présents. Une exposition sur « L’habitat écologique » est également prévue Dominique Gauzin Muller, une référence à ce sujet, est le commissaire.

En 2010, la bande dessinée est à l’honneur avec l’exposition « Archi & BD, la ville de la bande dessinée ». Jean-Marc Thevenet au conservateur et sa présence est de 108 000 visiteurs.

En 2011, l’exposition « L’Hôtel particulier, une ambition parisienne » est organisée par l’historien d’art Alexandre Gady avec 101 000 visiteurs 17 et « la ville fertile » confiée à Nicolas Gilsoul, architecte, paysagiste et Michel Pena. Michel Audouy, paysagiste.

En 2012, l’exposition « Circuler, quand nos mouvements façonnent la ville », permet au visiteur de suivre les origines dans un avenir proche, l’évolution des conceptions urbaines, des espaces urbains et des bâtiments générés par la circulation des personnes à travers les territoires. Le conservateur de cette exposition est l’architecte et ingénieur Jean-Marie Duthilleul.

En 2013, le mouvement art déco fait l’objet de l’exposition « 1925, lorsque l’Art déco séduit le monde ». Guy Amsellem, arrivé à la Cité en novembre 2012, trouve cette exposition programmée par son prédécesseur François de Mazières, qui a élu député démissionnaire en juin 2012, et Emmanuel Bréon, conservateur en chef à La Cité. Le choix du nouveau président de maintenir cette exposition est bon puisqu’il accueille près de 205 000 visiteurs.

En 2014, deux expositions majeures sont présentées, « Revoir Paris », pour lesquelles François Schuiten et Benoît Peeters, auteurs des Cités obscures, ont leur vision futuriste de la ville de Lumière dialogue avec une sélection de dessins d’architectes et de projets d’urbanisme. conçu pour Paris pendant deux siècles, ainsi qu’une exposition patrimoniale « Viollet-le-Duc, les visions d’un architecte ».

En 2015, l’exposition « Tout est paysage, une architecture habitée – Simone et Lucien Krol » et la Plateforme de création architecturale inaugure dans la salle d’exposition ses expositions trimestrielles « Duos et débats » associant deux ateliers d’architectes, l’un français .

En 2016, l’exposition « Tous à la plage » donne un aperçu de l’histoire des villes côtières de France , en ce qui concerne les pratiques européennes, des origines à nos jours.

En 2017, deux grandes expositions sont proposées: « L’architecte: portraits et clichés » présente l’évolution de la profession d’architecte sous tous ses aspects depuis l’Antiquité et « Globes, Architectures et Sciences explorent le monde », montre à travers 90 projets et réalisations de sphérique des bâtiments, comment des architectes, des astronomes, des géographes, des auteurs de science-fiction, etc., ont participé à la découverte du monde terrestre et céleste et à sa représentation de l’antiquité jusqu’à nos jours. De plus, la Cité célèbre son 10e anniversaire avec les expositions « 10 ans d’acquisitions (2007-2017) » et « 10 ans de restaurations (2007-2017) ».

En 2018, l’exposition « .Architecture aussi mai » nous invite à revisiter les années vingt de 1962 à 1984, où le renouvellement de l’enseignement accompagnait celui de l’architecture et de l’urbanisme et deux expositions monographiques présentent les travaux d’Alvar Aalto et Georges-Henri Pingusson.