Le Palais du Luxembourg est situé au 15 rue de Vaugirard dans le 6ème arrondissement de Paris. Le Palais du Luxembourg a été construit comme résidence de l’ancienne reine de France Marie de Médicis en 1625. Construit dans le style italien et inspiré du palais Pitti de Florence. Depuis 1958, il est le siège du Sénat français de la Ve République. Le Palais du Luxembourg est également flanqué du Jardin du Luxembourg, un parc public bien entretenu qui compte parmi les plus populaires de la ville.
Il a été construit à l’origine (1615-1645) selon les plans de l’architecte français Salomon de Brosse pour être la résidence royale de la régente Marie de Médicis, mère de Louis XIII de France. Le plan au sol du Palais du Luxembourg était disposé comme celui d’un château de banlieue, il avait un plan en quadrilatère autour d’une cour rectangulaire avec le corps de logis et un escalier central en fond de cour, de grands pavillons édifiés à partir des angles et un portique en terrasse et une entrée en forme de dôme sur la rue.
Avant même l’achèvement de l’aile est et de l’entrée, Marie de Médicis chargea Rubens d’exécuter plusieurs toiles pour décorer les deux galeries concordantes qui devaient se contrebalancer de part et d’autre de la cour.
Créé à l’origine comme palais royal, il a servi de prison pendant la Révolution française. Après la Révolution, il fut remanié (1799-1805) par Jean Chalgrin en édifice législatif puis fortement agrandi et remanié (1835-1856) par Alphonse de Gisors.
Aujourd’hui, il abrite le Sénat français ; en conséquence, vous entendrez souvent le bâtiment appelé « le Sénat ». Le Sénat est la chambre haute du Parlement français, présidée par un président. Indirectement élu par les élus, il représente les collectivités territoriales de la République et les Français de l’étranger. Le Sénat jouit d’une moindre importance que la chambre basse, l’Assemblée nationale directement élue ; les débats au Sénat ont tendance à être moins tendus et reçoivent généralement moins de couverture médiatique.
Devant le bâtiment se trouve le jardin du Sénat, le Jardin du Luxembourg, ouvert au public. Les visites à pied du Jardin du Luxembourg sont un excellent moyen de se familiariser avec le site et d’admirer l’impressionnant extérieur du palais.
Immédiatement à l’ouest du palais, rue de Vaugirard, se trouve le Petit Luxembourg, aujourd’hui résidence du président du Sénat ; et un peu plus à l’ouest, le Musée du Luxembourg, dans l’ancienne orangerie. Sur le côté sud du palais, le jardin formel du Luxembourg présente un parterre verdoyant de 25 hectares de gravier et de pelouse peuplé de statues et de grands bassins d’eau où des enfants naviguent sur des maquettes de bateaux.
Architecture
Marie de Médicis acquiert en 1611 l’hôtel François de Luxembourg rue de Vaugirard ainsi que son grand parc hors les murs de la ville, voisin d’un couvent des Chartreux. En octobre 1611, elle prévoyait de faire construire une nouvelle résidence sur le site et demanda à sa tante, la grande-duchesse de Toscane, le plan au sol et les élévations du Palazzo Pitti à Florence pour servir à la structure du nouveau palais.
Après avoir envoyé Louis Métezeau à Florence, Salomon de Brosse, qu’elle avait déjà engagé pour achever son château de Monceaux-en-Brie, remporte un concours pour en devenir l’architecte. De 1799 à 1805, l’architecte Jean Chalgrin transforme le palais en édifice législatif.
Le Palais du Luxembourg ressemble plus à une résidence secondaire qu’à un palais urbain officiel. Son plan est assez caractéristique des châteaux français, comme celui de Verneuil-en-Halatte auquel participa Salomon de Brosse. Il se compose d’une cour carrée, la cour d’honneur, d’un corps d’entrée surmonté d’un dôme, le dôme Tournon, et de pavillons redoublés dans le corps de logis.
Il a démoli le grand escalier central ( escalier d’honneur ), le remplaçant par une chambre du sénat au premier étage, qui a incorporé et détruit la chapelle de Marie de Médicis côté jardin du corps de logis. Chalgrin a également fermé les terrasses flanquantes, faisant place à une bibliothèque. Parallèlement, il réalise dans l’aile ouest un escalier d’honneur néo-classique, unique volée monumentale fermée par une colonnade ionique et couverte d’une voûte en berceau à caissons, dont la construction entraîne la destruction de la longue galerie qui abritait autrefois le cycle de peintures de Rubens.
À partir de 1835, l’architecte Alphonse de Gisors ajoute une nouvelle aile jardin parallèle à l’ancien corps de logis, reproduisant si précisément l’aspect de la façade d’origine du XVIIe siècle qu’il est difficile de distinguer au premier coup d’œil l’ancien du nouveau. La nouvelle chambre du Sénat était située dans ce qui aurait été la cour entre les deux.
La nouvelle aile comprenait une bibliothèque (bibliothèque) avec un cycle de peintures (1845-1847) d’Eugène Delacroix. Dans les années 1850, à la demande de l’Empereur Napoléon III, Gisors crée la Salle des Conférences très décorée (inspirée de la Galerie d’Apollon du Louvre), qui influencera la nature des intérieurs officiels ultérieurs du Second Empire, dont ceux du Palais Garnier.
Salle de réunions, hémicycle :
Lorsqu’il a été décidé que le palais accueillerait le Sénat, Chalgrin a complètement réaménagé l’intérieur pour en faire la nouvelle salle sénatoriale. Achevée en 1807, elle devint chambre des pairs sous la Restauration, fut redessinée en 1836 pour répondre aux besoins d’agrandissement. L’architecte choisi, Alphonse de Gisors, élève de Chalgrin, fit avancer la façade de l’édifice de 31 mètres sur le jardin et aménagea dans l’espace ainsi dégagé un nouvel hémicycle entre 1836 et 1842.
La salle a été reconstruite après un incendie en 1859, toujours par Gisors. L’hémicycle actuel a été construit entre 1836 et 1841 sur les plans d’Alphonse de Gisors (1796-1866). La salle du Sénat conservateur construite par Chalgrin (1739-1811) s’avéra rapidement trop exiguë pour la chambre des pairs de la Restauration, puis de la Monarchie de Juillet, dont les effectifs, de 1815 à 1827, passèrent de deux cents à près de trois cents et quatre-vingts pairs.
A cette augmentation s’ajoutent les contraintes liées à la publicité des délibérations, jusque-là secrètes, instaurées par la Charte de 1830. Le projet d’un nouvel hémicycle présenté par l’architecte Alphonse de Gisors, est adopté par une loi du 15 juin 1836. Les travaux durèrent un peu plus de quatre ans pour s’achever en 1841.
L’hémicycle comporte deux hémicycles opposés, l’un pour les membres de l’Assemblée et l’autre pour le Président et les secrétaires du Sénat. Le grand hémicycle est lambrissé et orné de statues monumentales de deux souverains emblématiques, Charlemagne et Saint Louis, ainsi que, sur des consoles, des bustes de quatre maréchaux d’Empire (Lannes, Mortier, Masséna et Gouvion Saint-Cyr).
Le 28 octobre 1859, un incendie ravage en partie la salle et nécessite sa reconstruction. A l’exception de certains tableaux, le décor de la salle est restitué à l’identique. Les tribunes sont agrandies en 1879 par la création d’un deuxième étage pour accueillir près de 500 personnes, tandis que les vitrines latérales sont remplacées par l’éclairage zénithal.
Derrière le plateau présidentiel, face aux sièges, se dressent sept statues monumentales en marbre, de gauche à droite quand on regarde le président :
Turgot, contrôleur général des finances de Louis XVI, par Jean-François Legendre-Héral ;
D’Aguesseau, chancelier de France, par Hippolyte Maindron ;
Michel de l’Hôpital, surintendant des finances, alors chancelier de France, par Achille Valois ;
Colbert, contrôleur général des finances de Louis XIV, par Jean Baptiste Joseph De Bay ;
Mathieu Mole, ministre de la Justice sous l’Empire et président du Conseil sous la Monarchie de Juillet ;
Malesherbes, soutien de l’Encyclopédie et défenseur de Louis XVI lors de son procès ;
Jean-Etienne-Marie Portalis, l’un des rédacteurs du code civil, par Joseph Marius Ramus.
Aux deux extrémités du diamètre de l’hémicycle se trouvent deux autres statues, commandées en 1840 par le ministre de l’Intérieur Charles de Rémusat :
Saint-Louis, livré en 1846 par Auguste Dumont ;
Charlemagne, délivré en 1847 par Antoine Etex.
Salle de livre d’or :
La salle du Livre d’Or est une salle voûtée du rez-de-chaussée aménagée en 1816 par l’architecte Baraguay, qui servait à recevoir le Livre d’Or de la Pairie, c’est-à-dire le nom des visiteurs illustres membres de la Maison des Pairs. Baraguay réutilise les boiseries et décors d’autres pièces, principalement les appartements de Marie de Médicis au Palais du Luxembourg et d’Anne d’Autriche au Louvre. Les peintures et boiseries seront redimensionnées, redorées, restaurées et pour certaines largement repeintes.
La salle du livre d’or rassemble tout ce qui reste de la décoration originale du Palais. C’est ici que furent remontés en 1817 les peintures et boiseries des anciens appartements de Marie de Médicis. L’ensemble fut complété plus tard encore, avec des toiles peintes placées entre les pilastres.
Au plafond, deux grandes peintures sur bois attribuées par certains auteurs à Jean Mosnier (1600-1656), et autour, une série de panneaux représentant des angelots et des sibylles probablement réalisés par Philippe de Champaigne (1602-1674).
Cette salle, évocation du passé doré du Palais, tire son nom du Livre d’Or de la Pairie, registre recensant les titres des pairs de France, précédemment conservé au Sénat et transféré aux Archives nationales en 1848.
La salle René MONORY (ancienne chapelle de la Chambre des Pairs)
Cachée, puis à nouveau mise en valeur, cette chapelle a été conçue par l’architecte Alphonse de Gisors lors de la campagne de 1837, sous le règne de Louis-Philippe.
Après la guerre de 1870, la chapelle est abandonnée. Elle servit un temps de salle d’archives à la préfecture de la Seine, lorsque le Palais du Luxembourg fut mis à sa disposition en 1871. Après le transfert du Sénat au Palais du Luxembourg en 1879, la salle resta sans affectation particulière jusqu’en 1905.
Cloisonné pour la construction des bureaux de la chaîne Public-Sénat en 1982, il retrouve son volume d’origine depuis le départ de la chaîne parlementaire et une campagne de restauration est en cours. Cette campagne vise à inclure la visite des Journées du Patrimoine selon les souhaits des Questeurs.
Il est situé au rez-de-chaussée de l’aile est de la cour d’honneur. Petites dimensions (environ 23 m sur 6 mètres). Sa décoration picturale fut confiée au peintre François Bouchot, mais il mourut avant le lancement de l’édifice en 1842. Il est finalement décoré par des peintures murales d’Abel de Pujol, à l’entrée : Dieu et les Veillards de l’Apocalypse, et son élève Théophile Vauchelet, Prix de Rome 1829 ; à l’abside : Le Concert des Anges ; au plafond : Les Évangélistes, ainsi que quatre tableaux de Jean Gigoux, qui ont été roulés en 1982.
Après sa transformation en salle de réunion multimédia, le Bureau du Sénat a décidé, en mars 2018, que la salle s’appellerait désormais la salle René MONORY, en hommage au Sénateur de la Vienne et ancien Président du Sénat (1992-1998 ). Il a été inauguré par le Président du Sénat, M. Gérard LARCHER, le 17 avril 2018.
La bibliothèque
L’actuelle salle de lecture de la bibliothèque a été construite lors de l’agrandissement du palais de 1837, suite à l’augmentation massive du nombre de pairs. La façade sud est alors avancée de 31 mètres sur le jardin. En 1834, à la demande du ministre de l’Intérieur, Thiers, ordonnateur des dépenses de construction relatives au Château, Alphonse de Gisors (1796-1866), qui venait d’être nommé architecte de la Chambre des pairs, avait entrepris de faire travailler le projet d’une nouvelle salle de réunion de 300 places et d’une nouvelle bibliothèque.
Formé par le célèbre architecte de l’Empire, Charles Percier (1764-1838), Gisors adopte une formule classique tant pour les volumes extérieurs qu’intérieurs, et conserve intacte l’harmonie générale de l’édifice. Sur les recommandations de Thiers, Gisors confie l’exécution du décor central de la bibliothèque à Delacroix (1798-1863), qui réalise en même temps celui de la bibliothèque du Palais Bourbon.
Dès 1841, la bibliothèque installe ses collections dans une galerie de 52 mètres de long (65 mètres avec les cabinets Est et Ouest) et de 7 mètres de large, attenante à la salle de réunion et percée de sept fenêtres donnant sur le jardin du Luxembourg. .
Alphonse de Gisors, qui dirige les travaux, suit la recommandation d’Adolphe Thiers et confie le décor du plafond au peintre Eugène Delacroix, qui travaille alors au plafond de la bibliothèque du Palais Bourbon, siège de l’autre assemblée. Il acheva de décorer la coupole en 1846. La composition s’inspire de la chanson IV de l’Enfer de Dante. La bibliothèque est aujourd’hui une pièce en longueur (52 m sur 7 m), prolongée par deux cabinets, à l’est et à l’ouest, dont les sept fenêtres (toutes côté sud) donnent sur le jardin du Luxembourg.
Plusieurs écrivains éminents ont été employés à la bibliothèque du Sénat au XIXe siècle : le poète parnassien Leconte de Lisle (1818-1894) et Anatole France (1844-1924). Il a exercé les fonctions de « greffier surveillant » de 1876 à 1890, date à laquelle il a démissionné du Sénat pour se consacrer à son œuvre littéraire.
La bibliothèque annexe
Le Palais étant revenu à Gaston d’Orléans à la mort de Marie de Médicis en 1642, la Galerie Est abrite les appartements princiers. En 1750, la Galerie de l’Est accueille le premier musée de peinture d’Europe ouvert au public.
Fermé en 1780 par le comte de Provence, frère de Louis XVI, futur Louis XVIII et nouveau propriétaire du palais, le musée rouvrit en 1803 sous le Consulat, à la demande des sénateurs. Le plafond de la galerie est alors orné de douze tableaux de Jordaens, les Signes du Zodiaque, que l’artiste avait réalisés pour sa maison d’Anvers, et d’un tableau de Callet, le Levier de l’Aurore.
Le musée ferma à nouveau en 1815, les œuvres exposées partant remplir les salles du Louvre. Il rouvrit en 1818 et devint le premier musée d’artistes vivants.
Le Palais du Luxembourg étant affecté au Sénat de la Troisième République, le besoin de locaux conduit au transfert du musée dans un autre bâtiment, rue de Vaugirard, et en 1887 à transformer la galerie Est en annexe de la bibliothèque. Des rayonnages en chêne (deux kilomètres au total) accessibles par une galerie en fer forgé ont ensuite été installés sur toute la hauteur des murs, dans lesquels sont désormais conservés près de 57 000 livres.
Escalier d’honneur :
L’escalier d’honneur ou grand escalier a été réalisé entre 1803 et 1807 par l’architecte Jean-François-Thérèse Chalgrin qui travaillait au palais du Luxembourg depuis 1787 et y assura la restauration des jardins. L’escalier a remplacé la galerie de Rubens.
L’escalier, composé de 48 marches et d’un seul palier, est orné de six lions antiques en pierre inspirés des lions égyptiens des fontaines de Rome. Deux autres lions, ornant initialement l’extrémité supérieure de l’escalier, furent enlevés en 1854 à l’occasion de la création d’une galerie de communication entre les salles du premier étage et le musée du Luxembourg alors situé dans l’enceinte. du Palais du Luxembourg. Ils ont ensuite été replacés dans le prolongement de l’escalier d’honneur, au départ du vestiaire des sénateurs.
La balustrade en encorbellement date du Second Empire, la série des tapisseries des Gobelins de la fin du XIXe siècle, et le tapis rouge a été mis en place en 1958. Les deux bas-reliefs aux extrémités représentant Minerve entourée d’esprits ailés et réalisés par les sculpteurs Ramey et Duret sont originaux.
La Galerie des Bustes
Cette galerie, divisée en deux parties, a été établie à l’emplacement de la terrasse de Marie de Médicis. C’est par cette tribune que le président du Sénat, passant entre deux rangs de gardes républicains, se rend à l’hémicycle pour l’ouverture de la séance publique.
Elle avait été couverte par Chalgrin, sous le Premier Empire, pour abriter les archives du Sénat conservateur. Les travaux d’agrandissement de Gisors en 1856 le transforment en couloir reliant la salle des Séances et l’actuelle salle des Conférences. C’est ici que le Sénat décida, sous le Second Empire, de réunir l’ensemble de sa collection de bustes d’anciens sénateurs et pairs de France. A partir de 1880, cette collection sera complétée par les grands hommes de la Troisième République.
La Galerie des Bustes est bordée de bustes de grands personnages du XIXe siècle. Il garde la mémoire de sénateurs et d’hommes politiques célèbres. Ce long couloir est aménagé à l’endroit où se situaient initialement la terrasse du palais primitif donnant sur le jardin puis, au début du XIXe siècle, les premières salles de lecture de la bibliothèque créée par Chalgrin. Il tire son nom d’une série de bustes de grands personnages du XIXe siècle.
On note notamment les effigies d’Adolphe Thiers par Chapu, Henri Wallon par Crauk, Sadi Carnot par Barrias, Léon Gambetta par Falguière, Jules Simon par Injalbert et Pierre Waldeck-Rousseau par Marqueste.
Salle de conférence:
D’une surface de près de 650 m2 (57 m de long, 10,60 m de large, 11 m de haut) égale à celle de la galerie d’Apollon du Louvre, la salle de conférence occupe un espace dont la fonction a évolué. à travers l’histoire. C’est tout d’abord en son centre qu’est sorti l’escalier de Salomon de Brosse. C’est là encore qu’a eu lieu l’hémicycle du Sénat conservateur durant la première moitié du XIXe siècle.
En 1852, Napoléon III demande à Alphonse de Gisors (1796-1861) de créer une tribune du Trône pour le Sénat Impérial. L’architecte réunit alors l’ancienne Salle des Séances et les deux salons attenants en un seul bloc.
Le décor actuel, créé entre 1852 et 1854, est l’un des plus riches du Second Empire et comprend de nombreuses œuvres. A chaque extrémité, un plafond en cul-de-four, avec des personnages de l’histoire de France d’Henri Lehmann (1854). A l’ouest, des origines à Charlemagne ; à l’est de la Première Croisade à Louis XV. Au plafond, l’Age de la Paix et l’Age de la Victoire d’Adolphe Brune. Huit tapisseries des Gobelins illustrant les Métamorphoses d’Ovide complètent le décor.
Le trône de Napoléon Ier en bois doré, réalisé par François-Honoré-Georges Jacob-Desmalter (1770-1841) en 1804, y a été récemment remplacé.
Salon des messagers d’État
Cette salle a gardé le nom qu’elle avait du temps du Consulat et de l’Empire, lorsque les » messagers d’Etat » y étaient installés, chargés de la transmission des actes officiels entre les pouvoirs publics. C’est aujourd’hui une antichambre, comme au temps de Marie de Médicis.
La décoration murale date de Louis-Philippe, avec une série de tableaux historiques dont ceux de Flandrin (1809-1864) et Cabanel (1823-1889) – Richelieu et Louis XIII. Au plafond, se trouve également une allégorie de Decaisne (1799-1852) peinte en 1843, la Loi, trônant entourée de la Justice et de la Force.