Port-de-Bouc est une commune française, située dans le département des Bouches-du-Rhône dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Ses habitants sont appelés les Port-de-Boucains.
Port-de-Bouc est situé à l’embouchure du canal de Caronte qui relie l’étang de Berre au golfe de Fos et à la Méditerranée. La ville est également le point d’arrivée du canal de navigation d’Arles à Bouc.
Une presqu’île s’avance vers la mer Méditerranée, face à l’imposante stature du Fort de Bouc, qui veille majestueusement sur le ballet incessant des bateaux de pêche et de plaisance. Du bleu marine au vert colline, le visiteur sera séduit par ces atouts précieux qui font la richesse de ce joli Port d’Attache.
Port de Bouc a su valoriser les énergies de la mer dans son développement économique et ses loisirs. La présence d’un front de mer exceptionnel et de plusieurs espaces boisés a permis de préserver un cadre de vie agréable sur ce territoire, où la diversité culturelle enrichit le quotidien et colore les relations humaines.
L’histoire
Port-de-Bouc était à l’origine plusieurs hameaux situés sur les communes de Fos et Martigues. Port-de-Bouc est mentionné comme Portus de Boc en 1147.
Napoléon Bonaparte ordonna en 1805 le développement du port et de la ville, par décret impérial; mais en 1820, seule la jetée était achevée, et les plans établis ne furent jamais exécutés. Alexandre Dumas, qui visita le site en 1834, n’y trouva que «trois maisons, dont deux fermées faute de locataires et la troisième transformée en auberge». Le 2 septembre 1866, Port-de-Bouc devient une commune en démembrant les communes de Fos et Martigues.
Embrassant la mer, la ville affirme sa vocation industrielle et maritime, elle devient terre de mer. L’art des bateaux et la transformation des énergies de la mer ont trouvé leur port d’attache. En 1850 pour le développement du port de commerce, ainsi que des activités industrielles telles que la saline, l’usine de plomb, nous sommes en 1876 pour l’installation du séchoir à morue Cabissol de la Lèque, nous sommes en 1894 pour l’ouverture du Raffinerie de pétrole « La Phocéenne ». En 1899, à la porte du XX e siècle le Bâtiment et Ateliers Provence, spécialisé dans la construction navale est implanté à Port-de-Bouc. Quelques années plus tard, deux usines de produits chimiques, Saint-Gobain et Kuhlman, ont également choisi Port-de-Bouc.
En 1944, dès la libération de la ville, la population, avec l’aide des alliés américains, procède à la réhabilitation du port, et à partir de fin août 1944, Port-de-Bouc est le premier port français de la Méditerranée pour accueillir les Liberty Ships, puis Toulon et Marseille, l’un des trois ports d’approvisionnement alliés. Enfin, en septembre 1944, Port-de-Bouc avait déjà accueilli 23 navires avec 37 400 tonnes d’équipement et 50 740 m 3 de carburants déchargés. Port-de-Bouc fut le premier port français en Méditerranée pour le déchargement des carburants facilitant une avance rapide des troupes alliées dans la vallée du Rhône. Un oléoduc démarré le 10 septembre 1944 relia Lyon en novembre ce qui permit un approvisionnement rapide et libéra les chemins de fer et la route pour d’autres marchandises.
En 1946, l’archéologue et historien Fernand Benoit entreprend des fouilles sous-marines de Fos et de son golfe, et découvre les vestiges d’une ville submergée qui s’étend jusqu’aux abords de la ville de Port-de-Bouc. Cette ville a été rebaptisée « Fos engloutie » en raison de sa proximité géographique avec la ville de Fos. On a découvert qu’une tribu vivait depuis le XVIe siècle grâce à l’architecture des habitations découvertes dans les vestiges de la ville. Cependant, cette mystérieuse cité perdue n’a jamais été habitée, ni même construite par l’homme. Les plongeurs ont trouvé des restes de bâtiments mais pas d’objets précieux, de poterie ou de trace d’humanité. En étudiant attentivement la composition des matériaux de construction, les chercheurs de l’équipe de Fernand Benoit n’ont toujours pas réussi à résoudre ce mystère.
À l’été 1947, un événement marqua à jamais la ville de Port-de-Bouc: 4500 passagers de l’Exodus, survivants de l’Holocauste, sont restés stationnés pendant trois semaines à bord de trois bateaux cage de la marine britannique dans le port. de Port-au-Bouc. Impasse entre les deux nations, la France et l’Angleterre, une chaîne de solidarité est organisée par le Port de Boucains autour des réfugiés et la France refuse de forcer les passagers ont survécu aux camps de concentration de deux de la guerre mondiale à descendre des bateaux, les passagers qui étaient censés rejoindre le terre de Palestine. Ses réfugiés ont été transférés par les Britanniques dans des camps de déportés en Allemagne. Ce n’est qu’en 1948, après la création de l’État d’Israël, qu’une première partie des passagers de l’Exode atteint la Palestine.
Pendant cette période, la population augmente et se diversifie. Elle y acquiert son statut de ville hospitalière. En 1966, la ville comptait 14000 habitants de tous horizons: français, espagnols, maltais, italiens, grecs … Première fracture, survenue en 1966, les Chantiers et Ateliers de Provence, qui forgent l’identité de la ville, dont les rues portent encore aujourd’hui des traces indélébiles, ferment leurs portes après la faillite et la faillite. Le car-ferry Provence, dernier navire construit, est remorqué jusqu’à La Ciotat pour la finition, malgré des grévistes qui font tout pour empêcher son départ. Un développement économique majeur qui déstabilise toute la ville. Deux mille emplois disparaissent alors. Dans les années 1970, toute la région vit la perspective du gigantesque complexe industriel de Fos-sur-Mer. Des milliers d’emplois devraient être créés.
Port-de-Bouc dispose de réserves foncières, et poussé par les autorités nationales fait face à l’arrivée de 7 500 nouveaux habitants en construisant des infrastructures d’accueil. Cet espoir pour la ville et pour toutes les familles n’a duré que quelques années. La désillusion est née en 1975 avec l’arrêt du développement de la ZI de Fos, suivie de près par la crise de la sidérurgie qui a immédiatement frappé les unités de Solmer et d’Ugine Acier.
Dernière vente aux enchères publique dans toute la région PACA pour la vente de poisson, la Halle à Marée doit fermer ses portes en décembre 2009, suivie quelques années plus tard par Copemart qui commercialisait du poisson bleu. Désormais, l’activité de pêche à Port-de-Bouc est devenue quasi inexistante. Voisin des activités liées à la pêche, la navigation de plaisance; le port abrite des bateaux de toute l’Europe.
La requalification urbaine entreprise au cours des dix dernières années a donné un nouveau visage à Port-de-Bouc. Tout en améliorant le cadre de vie de Port-de-Boucains, l’attractivité de la ville s’est accrue.
Guide touristique
Port de Bouc est un bel exemple de reconversion réussie, qui poursuit son histoire avec la mer… Son identité maritime perdure dans le temps et caractérise son développement économique autour des métiers de la mer: services maritimes et portuaires, vente et transformation des produits de la mer. En été, l’Office de Tourisme organise des visites guidées, mettant en avant l’expertise maritime locale.
Société coopérative de Lamanage
L’activité d’amarrage est mal connue, mais c’est un service portuaire essentiel pour la sécurité, qui consiste à récupérer les amarres des navires à leur arrivée au port, à l’aide de bateaux spécialisés, à les transférer sur le quai et à les positionner sur la borne (ou poste d’amarrage). Les dockers interviennent sur l’ensemble du trafic portuaire, à l’arrivée et au départ des navires de fret, pétroliers et de croisière.
Société coopérative d’amarrage
L’activité de l’amarrage n’est pas connue, c’est un service essentiel de sécurité portuaire, qui récupère le navire à l’arrivée au port, à l’aide de bateaux spécialisés, le transfert au port et le positionnement à la borne. La société d’amarrage intervient sur l’ensemble du trafic portuaire, l’arrivée et le départ des marchandises, des pétroliers ou des compagnies de croisière.
Station pilote
Les pilotes ont une mission de service public organisée par l’Etat, qui détermine les conditions de leur activité, et notamment le domaine obligatoire de leur intervention. Ils assistent le capitaine des navires en le conseillant sur la manœuvre à effectuer dans le Golfe de Fos. Vue d’ensemble du fonctionnement du Service de Pilotage, du statut particulier du Syndicat Professionnel, suivi de la visite de la Vigie et d’un bateau-pilote (bateau rapide servant à transporter les pilotes à bord des navires).
Société des services maritimes de la Méditerranée (MSM) – Quartier de l’Anse Aubran
Créée début 2001 dans l’agglomération de Port de Bouc pour reprendre une activité portuaire dans le secteur Port de Bouc / Fos sur Mer (ravitaillement de navires, secours d’équipage, etc.), cette société s’est diversifiée en construisant » un atelier d’entretien des navires et le développement du remorquage côtier. En 2007, elle a lancé une activité de croiseurs de passagers opérée sous la bannière « Navettes Provençales ».
Étoile de la SNSM de Martigues (Société nationale de sauvetage en mer) – Pont Van Gogh
La Station de Secours de Martigues est composée de 25 volontaires, toujours prêts à intervenir en moins de 15 minutes, pour porter secours et assistance à toute personne en difficulté en mer et sur les côtes.
Patrimoine culturel
Le canal d’Arles à Bouc, inauguré en 1834.
Le musée Moralès: 600 sculptures métalliques de Raymond Moralès sur 5 000 m 2 d’espace d’exposition.
Archéologie: la commune abrite quelques sites archéologiques (par exemple, l’oppidum de Castillon) même si très peu ont fait l’objet de véritables fouilles.
La statue du Christ 1660-80 classée aux monuments historiques
La réserve naturelle régionale de Pourra – Domaine du Ranquet
« Sardinades » et spécialités méditerranéennes
Inaugurées en 1988, les « Sardinades » de Port-de-Bouc sont à l’origine d’un nouveau concept d’événements de plein air, basé sur la convivialité et la promotion des produits de la mer. Au fil du temps, la notoriété des «Sardinades» a dépassé les frontières de la Ville, en faisant un rendez-vous estival régional incontournable, qui accueille en moyenne 1 500 personnes par soir, avec une fréquentation particulièrement accrue les week-ends et jours fériés, jusqu’à 2 500 personnes. .
Dans le cadre pittoresque du Port de Plaisance, un village festif s’installe pendant les deux mois d’été, les restaurateurs de la commune et l’association « Promomer » vous accueillent pour un dîner au bord de la mer. Au menu de ces soirées d’été, un gigantesque « Sardinades » et spécialités méditerranéennes: poissons grillés, moules, crevettes, langoustes …
Manège, jeux d’enfants, soirées artisanales, animations musicales tous les soirs et soirées avec orchestre du jeudi au dimanche soir. Dans le prolongement de l’espace «Sardinades», de nombreux restaurants proposent leur terrasse aux visiteurs, comme une invitation au voyage autour de la Méditerranée.
Parc de la péninsule
En saison estivale: piscine hors sol sur inscription, jeux d’eau, stands de restauration et activités diverses
La forêt de Castillon
Un écrin de verdure aux portes de la ville … A deux pas des rives méditerranéennes, le bleu de la mer rencontre le vert des collines. Véritable poumon d’oxygène, la forêt domaniale de Castillon domine la ville et offre aux visiteurs un espace boisé naturel de 288 hectares, qui abrite une faune et une flore riches.
Les marais salants, les pins parasols, les chênes et toute la garrigue du sud provençal décorent avec goût la ville de Port de Boucaine. Site protégé, à l’abri des opérations immobilières, il nous appartient à tous, en tant que citoyens responsables, de respecter la vie harmonieuse de la vie forestière. C’est possible, tant que nous faisons tous des choses simples qui sont synonymes d’une bonne qualité de vie.
La forêt est belle, respectons-la. Respectez la faune, la flore et la nidification des animaux; faisans, perdrix, lapins, écureuils, etc … Ne laissez pas les animaux errer. Gardez nos chiens en laisse. Le camping, le caravaning et le barbecue sont interdits.
L’usage du feu, sous toutes ses formes, est interdit, la moindre étincelle pouvant provoquer un incendie et détruire la forêt. Aucune voiture, moto ou cyclomoteur n’est autorisée sur les routes forestières. Les cyclistes et les vététistes doivent rouler avec prudence, rester à l’écart des sentiers et donner la priorité aux piétons et aux cyclistes.
Récoltez avec modération, champignons, asperges, plantes aromatiques sans ravager l’environnement, tout en respectant la reproduction de l’espèce. La cueillette n’est autorisée que pour la consommation personnelle. Utilisons les parkings qui nous sont réservés. Laissons l’accès d’urgence gratuit.
Respectez l’environnement. La forêt de Castillon n’est pas une poubelle. Gardons la pinède propre, utilisons les paniers mis à la disposition de tous. De septembre à fin février, les jeudis, samedis, dimanches et jours fériés, les chasseurs utilisent la forêt. Plus que jamais, ces jours-ci, évitons de sortir des sentiers balisés.
Sentiers de randonnée
La forêt domaniale de Castillon occupe la partie nord de la ville et représente un espace naturel exceptionnel, riche en flore méditerranéenne, peuplé de nombreuses espèces d’oiseaux et flanqué de quatre étangs. Aménagé en parkings, équipé de panneaux d’information et d’espaces de détente, ce domaine forestier de 288 ha permet la pratique de diverses activités: randonnée ou course à pied, parcours de santé, découverte du patrimoine naturel et historique, chasse, équitation, VTT… Et aussi un pique-nique en famille. Soucieux de prévenir les incendies et d’assurer un accueil agréable au public, l’ONF mène régulièrement des actions de reboisement et d’allègement qui favorisent la biodiversité, et mettent particulièrement en valeur les ressources biologiques, paysagères et patrimoniales de la forêt tout en respectant son identité.
« Sentier de découverte de Pourra » (balisage: flamant rose) Ce sentier permet de partir à la recherche d’un territoire riche à la fois naturel et patrimonial à travers une série de panneaux thématiques: la flore locale, l’étang et les oiseaux qui l’habitent, le problème des incendies et de la régénération de la végétation, les différents types de roches et les traces d’activités humaines passées (extraction de pierres, agriculture, gestion de l’eau). Parcours de 1,6 km, surplombant une partie de l’étang de Pourra, accessible aux particuliers en visite libre. Possibilité d’organiser des visites guidées pour groupes sur réservation à l’Office de Tourisme.
« Sentier pour personnes à mobilité réduite » Le long de la route rurale sur 2 km, ce chemin est accessible aux personnes à mobilité réduite, aux poussettes et aux vélos enfants. Elle offre une vue dégagée sur l’étang de Pourra et le village de St Mitre les Remparts et bénéficie de parkings et de fontaines à proximité.
« Sentier du canal » (balisage: écureuil) Depuis le centre équestre, ce sentier permet de faire une boucle de 3,6 km autour du plateau de Castillon. Il longe en partie le petit canal qui alimentait autrefois Martigues en eau (VTT autorisé).
« Sentier des oiseaux » (balisage: flamant rose) Sentier de 5,2 km qui permet de se rapprocher au plus près des oiseaux de l’étang de Pourra et d’observer hérons cendrés, colverts, foulques, flamants roses, tadornes … (VTT autorisé).
Des plages
Une agréable promenade maritime de près de 2 km prolonge la balade en bord de mer vers diverses plages de sable fin ou de galets.
La plage d’Aigues Douces
Composé de criques naturelles – Activités sportives sur place
La plage des Combattants
Plage de sable et toilettes accessibles aux personnes à mobilité réduite – Restaurant sur place
Plage de l’Ours et Pointe de Vella
Plage de galets – Site de découverte d’une « nécropole » de 12 tombes datant de 200 avant JC. Court de tennis à proximité
Plage de Bottaï
Plage de sable, labellisée « Pavillon Bleu » – Restaurant, camping et base nautique à proximité. En été, un système de surveillance des plages est mis en place par la commune de 13h à 19h. Deux équipements améliorant le confort des personnes à mobilité réduite sont disponibles et livrés sur les plages à la demande des encadrants: le fauteuil roulant « Hippocampe » facilitant les déplacements sur le sable et entrant dans l’eau et le « Tiralo », amphibie en fauteuil roulant, permettant la baignade accompagnée.
Le port
Depuis le 1er juillet 1985, le Port de Plaisance, baptisé Port «Renaissance» participe à l’intérêt des visiteurs pour le Port de Bouc. Véritable centre d’activité, il a redonné vie au site des anciens chantiers navals au cœur de la ville. De nombreux plaisanciers l’ont choisi comme port d’attache pour son accès direct à la mer, son cadre exceptionnel et ses prestations efficaces.
Toute l’année, les places dans tout le port sont occupées, mais du 1er mars au 31 août, par beau temps, «les choses tournent à plein régime». Et bien sûr, c’est par centaines que les visiteurs découvrent le Port de Bouc par la mer.
Locataires à l’année, ou locataires passagers, les trois quarts des usagers du port ne résident pas à Port de Bouc (les Port de Boucains possédant un bateau sont, dans leur majorité, membres de la Société Nautique et y jettent l’ancre). Les plaisanciers temporaires ou à l’année sont d’origines diverses. Ils sont reliés par voie maritime au port Renaissance depuis la Hollande, l’Italie, l’Espagne, la Belgique … Ou même près de nous Marseille, Hérault ou Vaucluse.
Les avantages sont certains. C’est d’abord une équipe qui, de jour comme de nuit et d’un bout à l’autre de l’année, contrairement à d’autres ports qui ne fonctionnent qu’en saison, assure la surveillance humaine, la zone de plaisance et la zone de pêche. Des rondes et des contrôles, des pointages assidus et sérieux des bateaux, qui vont du contrôle d’un bon amarrage à la surveillance de la sécurité. C’est un gage de confiance décisif dans le choix d’un point d’ancrage pour un bateau. D’autant que tous les agents sont particulièrement attentifs aux plaisanciers, donnent des conseils, dépannent.
Autre atout absolument positif, le port fonctionne 24h / 24 avec une station-service, ouverte 24h / 24, et un service de tirage à terre opérationnel 7 jours sur 7. Infrastructure maritime et terrestre complète, la marina est un atout pour l’activité touristique.
Voyages de bateau
Tout au long de l’été, l’Office de Tourisme organise des excursions en bateau au départ du Port de Bouc, d’une durée de 45 minutes à 4 heures selon la destination. Embarquement à L’Estaque pour une découverte du Vieux-Port de Marseille, avec une vue exceptionnelle sur le Mucem, les forts de St Jean et St Nicolas, Notre Dame de la Garde et le marché provençal … la visite se poursuit vers le célèbre calanques de Marseille et Cassis