Romain Froquet de 9eme Concept

Romain Froquet, artiste né en 1982 à Villeurbanne, vit et travaille à Paris. Romain a débuté sa carrière artistique professionnelle avec le collectif d’art «9ème concept» en 2009. Les thèmes et stratégies du travail de Romain sont influencés par l’art tribal africain et sud-américain, prolongeant la tradition établie par Picasso et Basquiat.

L’œuvre de Romain se concentre sur l’exubérance de la couleur, complétée par son exécution impeccable avec une fluidité et une immédiateté naturelles capturant ainsi le mouvement de la couleur dans des compositions structurelles asymétriques complexes qui sont parallèles aux phénomènes naturels complexes que nous tenons pour acquis. La spontanéité du travail de Romain

En 2009, sa première exposition intitulée « Filigrane » présente des compositions qui tendent plus vers l’abstraction où apparaissent des éléments figuratifs rares tels que les yeux, « miroir de l’âme », ou la porte qui représente ses collaborations avec d’autres artistes au fil du temps. des rencontres artistiques facilitées qui lui ont permis de s’élever et de nourrir son inspiration.

« Tout ce qui m’entoure m’inspire dans ma création. Je suis une nature curieuse, donc j’aime expérimenter, chercher et être à l’écoute du tout c’est constituer mon environnement. Je cherche de la spontanéité dans mon travail, car tout ce que mon esprit va absorber sera traduit par mes lignes et mes couleurs. Mon travail est une sorte d’exutoire. Cela m’a permis d’exprimer artistiquement toutes ces réflexions en moi.  »

En 2013, il présente l’exposition «Racines», fruit d’années de travail et de réflexion nourries par ses voyages et ses rencontres, sa ligne a mûri, elle est plus fine, plus arrondie et détaillée, les couleurs sont lumineuses et aérées. les symboles sont incorporés à la composition et forment un nouveau langage à déchiffrer.Le symbolisme de l’arbre qui est présent dans son travail depuis le début, prend une signification.L’arbre est un symbole de la vie.Chaque ligne peut être vue comme une racine qui lie et se verrouille avec d’autres lignes.

La notion de temporalité est profondément ancrée dans sa création; Il est fait référence au passage du temps parfois oublié. Il semble chercher une identité enterrée. Nos origines et notre histoire font de nous des individus uniques. Les liens qui nous unissent forment notre appartenance à la communauté et à l’humanité. Il illustre notre condition à travers ses traces qui s’entremêlent. Parfois, il érige des arbres, symbole évident de toutes ses pensées.

Avec « Racines », Romain Froquet nous offre un retour aux origines pour réactiver notre mémoire et revenir ainsi à l’essence même de son travail.

Depuis le début de l’année 2012, il a commencé à travailler le symbole de l’arbre, qu’il a décomposé en une forme basique, en une arabesque et en l’abstrait et en le réinventant des volutes de germination au cœur de la ville ou dans un lointain désert. Ce travail appelé «arbre urbain» est l’évolution naturelle de sa romance avec la ligne, la forme et la couleur qui est toujours présente dans la nature qui a des racines fortes et profondes dans la nature. Dans tous les cas, le motif pictural de l’arbre peut alors être interprété comme sa signature des murs.

Il a érigé des arbres urbains avec la simplicité de la ligne se précipitant dans des courbes vertigineuses avec une variété de couleurs et de tailles, en utilisant des matériaux simples – papier, encre de Chine et peinture acrylique mais en faisant chaque arbre unique.

L’arbre urbain est devenu une obsession pour moi et est maintenant un motif récurrent dans mes compositions. Jusqu’à il y a un an, j’ai travaillé avec les arbres sur une toile ou une plate-forme. Maintenant, l’arbre urbain a pris sa propre vie, en grandissant, en évoluant, en répandant ses branches et ses racines au-delà de la toile et en ouvrant des espaces urbains. L’arbre est un symbole d’humanité et de vitalité. C’est un symbole puissant en raison de ses capacités d’enracinement, de prolifération et de longévité.

Les arbres urbains surgissent dans les endroits les plus inattendus – Il les installe dans les espaces urbains qui semblent ne permettre aucune vie et favoriser la pourriture épidémique. Ses arbres, à travers lui, réclament la vie et leurs droits et se tiennent dans l’exubérance colorée comme un témoignage de la vie passée de chaque arbre mort et comme une résurrection possible. Il plantait les arbres urbains dans le monde depuis 2012. Les arbres font partie intégrante de ses voyages. Il les porte ou les crée dans des espaces urbains pourris, et les laisse comme une trace de son passage. Ses arbres peuvent être vus debout brillamment au coin d’une rue à Houston, Londres, Paris et beaucoup d’autres villes.